Diana Elizabeth Everdeen

« L’amour est une obsession. Il est parfaitement normal d’être obsédé par le besoin d’une tasse de thé. Alors, pourquoi n’aurais-je pas le droit d’être obsédé par toi? »

Nom • Everdeen Prénom(s) • Diana Elizabeth Date de naissance • 31 octobre 1992 Âge • dix neuf, bientôt vingt printemps Métier/Etudes • étudiante en art de la scène/membre d'une association venant en aide aux enfants malades/serveuse au irish pub. Statut Social • célibataire Avatar • Holland Roden Groupe • I Miss You Crédit • annehathaway-rph.tumblr.com

QUALITÉS douce attachante sensuelle créative joueuse courageuse DÉFAUTS méfiante émotive tête en l'air têtue manque de confiance anxieuse HOBBIES la danse, tout le temps, partout. la fête en général. dépasser ses limites. faire rire. regarder les dix saisons de friends & recommencer. trainer sur la balançoire. PRÉFÉRENCES hétérosexuelle. les pâtes. les talons aiguilles. les pâtisseries. les bains avec des bulles. son poisson rouge ; Harry.

Questions pour les enfants
✖ Quelle relation entretenez-vous avec vos parents ? Relation plutôt limitée, voire inexistante. Je ne connais pas mon père d'ailleurs...ma mère m'a toujours dit qu'il était un homme de la famille royale mais vu tous les bobards qu'elle a pu me sortir au cours de ma misérable vie, je dirais que c'est un gars qu'elle a rencontré dans un bar et qu'il l'a mis en cloque en quinze minutes dans des toilettes miteuses. Wahou, vous me trouvez dure ? Elle le mérite bien. Dans notre relation elle n'a jamais été la mère. C'était moi qui faisait tout, moi qui me faisait à manger, qui me gardait, qui faisait les comptes et qui permettait à notre bancale appartement de tenir la route... Elle m'avait dit qu'elle arrêterait les conneries...Et puis elle a recommencé. Comme toujours, je ne peux jamais lui faire confiance.
✖ Quel a été votre plus grand conflit ? Paradoxalement, malgré le fait que ma mère enchaine les bourdes et que je nettoie derrière elle, on ne s'est jamais réellement disputé. Aucun problème de liberté, elle m'en a toujours donné autant que je le voulais - même plus. Aucun problème de petit ami puisque je n'en ramenais jamais, dégoûtée par les histoires d'un soir de ma mère. Non, vraiment, je n'ai jamais eu la force d'être en colère envers elle. J'étais juste déçue...Alors, s'il faut vraiment vous parler de notre plus grand conflit, j'opterais sans doute pour le débat : quelle sera la couleur de la tenue de la reine lors du mariage de William ? La pauvre avait osé penser qu'elle viendrait en rose.
✖ Quel est votre meilleur prétexte pour une sortie ou de l’argent ? Ce qui est assez drôle c'est que c'est elle qui me piquait des billets dans mon porte monnaie quand j'avais le dos tourné. - l'alcool n'est pas gratuit malheureusement -. Mais heureusement pour moi, et en qu'à d'extrême urgence - je n'ai jamais aimé devoir quelque chose à quelqu'un - je piquais les quelques billets mis de côté dans sa chaussette porte bonheur. ( c'est là où elle plaçait son argent pour notre future " nouvelle et belle vie ". La pauvre n'a jamais fait confiance à la banque. )
✖ Quel a été le moment le plus embarrassant dans votre vie d’enfant ? Wahou, un seul moment ? Parce qu'à vrai dire j'en ai des tonnes. Je me souviens de l'été de mes douze ans, lorsque je suis venue à Maanosa toute seule, mon premier retour en Alaska après la mort de mon oncle préféré. Seul Rowean était au courant du pourquoi du comment j'étais vraiment là ; ma mère avait décidé de gagner plus d'argent, à tremper dans des affaires douteuses et à filer en taule. J'avais eu la chance de tomber sur une juge bienveillante qui me proposa de passer les prochains mois à Maanosa en attendant la sortie de ma mère...devoir sourire pendant ces deux longs mois, parler de sa mère comme si de rien était, prétendre que tout allait bien...c'était dur, oui mais ça n'avait pas duré longtemps. C'est pourquoi, je ne le placerais pas en pire souvenir de mon enfance. Non, j'opterais pour toutes les fois où je revenais seule de l'école, parce qu'elle m'avait oublié, toutes ces fois où en revenant je la trouvais alcoolisée et avec un nouvel homme dans ces bras. Savoir que ça ne tourne pas rond et prendre sur soi.
✖ Quelle est votre meilleur combine pour sortir en douce ? Facile. J'attendais simplement qu'elle sorte ou qu'elle s'endorme...et quand elle voulait me tenir le crachoir, je provoquais une dispute. Rien de grave, mais assez pour la voir bouder dans son coin pendant toute la soirée jusqu'au lendemain matin. A vrai dire, je m'en suis voulue pas mal de fois de lui faire du mal consciemment mais elle me prouvait toujours pas la suite que j'avais eu raison de faire ça. De là, j'ouvrais la fenêtre de ma petite chambre - appelons ça un cagibi - qui donnait directement sur l'escalier de secours. Je l'empruntais et j'étais prête pour faire la fête. Autrement, lorsque j'ai commencé à courir les castings, je préférais lui dire que je donnais des cours.
✖ Comment on fait les bébés ? On les fait pas, ça évitera des malheureux.

Spoiler:

My Story

Malheureusement, je ne peux pas commencer mon histoire sans vous parler de ma mère. A vrai dire, chaque partie de mon histoire est en quelque sorte la sienne...comme si jamais vous ne pourriez me dissocier d'elle. Parce que tout ce qu'elle a fait, en bien et surtout en mal se répercute sur moi, sur mon caractère, mon vécu...ce qui fait de moi ce que je suis maintenant.

Vous me trouverez sans doute trop dure dans mes propos, mais vous n'avez assurément pas vécu ce que j'ai vécu. Vous n'avez sûrement pas vécu toute votre enfance en étant plus la mère de votre mère que la véritable enfant. J'ai grandi trop vite...et à à peine dix neuf ans, je me sens déjà lasse. Comme si, j'avais tout connu. Comme si, après tout, j'étais convaincue que la vie m'avait offert le pire et que je ne connaitrais que ça. Adieu les anciennes idées de barrière blanche, de labrador et d'une marmaille d'enfants. Ouais, ça, ça n'existait que dans les comédies romantiques hollywoodienne. Ici, on est dans la vraie vie ; et elle est pas cool.

Ma mère n'a pas cessé de me répéter que j'étais la fille cachée d'un prince ou d'un duc de la famille royale...(oui parce que j'ai oublié de vous préciser qu'elle est carrément obsédée par cette famille...d'où son déménagement de Maanosa à Londres.) Le pire dans tout ça, c'est que je l'ai cru pendant toute mon enfance, me faisant gracieusement moquée par mes petits camarades qui voyaient l'idiotie de cette réponse. Lors de mes sept ans, j'ai passé un week end dans une famille d'accueil, suite à l'emprisonnement de ma mère. Pourquoi ? Parce qu'elle n'a pas réussi à garder son travail...Elle avait été choisie comme femme de ménage à Buckingham Palace. J'avais cru naïvement que ce job l'aiderait à calmer son obsession...Au contraire ! La voila qui essayait de parler à la reine. Résultat, elle a passé quarante huit heures au trou, virée à vie de Buckingham et devant se tenir à vie à plus de deux cent mètres de la famille royale.

Après ça, elle a complètement déprimé. Plus les années passaient, moins ça allait...Elle fumait pas mal, buvait beaucoup, et ramenait de plus en plus de garçons chaque nuit pour faire la bringue. Le matin, quand je me levais pour l'école, je l'aidais à se coucher, je partageais mes céréales avec ses amants, et je rangeais tout le bordel qu'elle avait pu faire. Parfois seulement, je me fâchais, comme si finalement je ne revenais qu'à la réalité quelques fois avant de me morfondre dans une bulle parallèle. Alors je vidais toutes ces bouteilles, balançant ses clopes par la fenêtre, claquant les portes pour la réveiller. Je n'espérais plus rien d'elle.

Et puis par l'opération du saint esprit sûrement, elle m'avait appris qu'elle avait retrouvé un boulot. Elle semblait aller mieux, et moi avec. Pour une fois, je vivais une enfance normal. J'avais douze ans, et elle était enfin devenue une vraie mère pour moi. Toujours accro à la cigarette, elle m'aidait pourtant pour mes devoirs, me faisait à manger...en fait, elle s'occupait vraiment de moi. Les choses avaient tournées dans le bon sens ; je n'étais plus la mère qui gardait le bébé, mais bien l'inverse. Les années sont passées, toujours aussi paisiblement. Quelques disputes parfois, mais je semblais être comme toutes les adolescentes de mon âge. Je vivais à pleins poumons. Je crois que c'était l'un des plus beaux moments de ma vie. J'avais repris confiance en moi, en elle, en la vie tout simplement et tout ce qu'elle pouvait m'offrir. Et puis elle a dérapé encore. En fin juin, alors que je rentrais de la faculté, je me rendais compte que mon immeuble grouillait de flics, certains en tenue, d'autres en civiles...Et ma mère, les menottes aux bras. Son nouveau travail dont elle m'avait peu parlé résultait à garder de la cam pour les dealers. Direction prison, encore une fois.

J'étais toute seule, pour de longues années à Londres où je n'avais que quelques amis. Alors avec l'argent qu'il me restait - et celui que je me suis fait en faisant des spectacles dans la rue - j'ai pris un billet pour l'Alaska et rejoindre ma famille.