Damon Joshua Raynerson

« Mais quel après, après s'être appartenus ? »

Nom • Raynerson Prénom(s) • Damon, Joshua Date de naissance • 31 Mai Âge • 23 Ans Métier/Etudes • Policier Statut Social • En couple Avatar • Liam Hemsworth Groupe • I can't keep my eyes off of you and me Crédit • Tumblr

QUALITÉS Souriant Altruiste Loyal Courageux Grand gamin Galant DÉFAUTS Tête brûlée Impulsif Hypersensible Rancunier Fragile Trop indulgent HOBBIES Le hockey sur glace Les jeux vidéos La danse Le paintball L'escalade Le rallye PRÉFÉRENCES Ne loupe jamais un p'tit déjeuner Adore les dessins animés Déteste le jaune Aime tous les styles de musique Ne supporte pas les gens qui hurlent Glouton n°1 de glace à la vanille

Questions pour les enfants
Quelle relation entretenez-vous avec vos parents ?
Difficile de vous parler de maman aujourd'hui. Elle est partie il y a cinq ans et ne m'a plus jamais donné signe de vie. Je crois qu'elle n'a accepté que je reste auprès de papa. Mon père quant à lui... Nous nous entendons bien, je crois. Quelque chose s'est brisé lorsque mes parents se sont séparés mais nous sommes restés en bons termes.

Quel a été votre plus grand conflit ?
Savoir si je devais rester avec papa ou partir avec maman lors de leur séparation. Choisir entre mes deux parents. Choisir entre rester avec Andrew ou partir avec Camelia.

Quel est votre meilleure prétexte pour une sortie ou de l’argent ?
Ai-je seulement besoin d'un prétexte pour une sortie ? Quant à l'argent, je ne m'abaisserai jamais à m'adresser à l'un de mes parents pour cela.

Quel a été le moment le plus embarrassant dans votre vie d’enfant ?
Quand Andrew a hurlé "Damon est amoureuuuuux" lors de ma fête d'anniversaire en famille pour mes sept ans. Je suis devenu rouge comme une tomate. Même pas vrai d'abord que j'étais amoureux d'Erin... Ou juste un peu...

Quelle est votre meilleure combine pour sortir en douce ?
Andrew et Camelia me couvraient toujours. C'est ça la solidarité fraternelle.

Comment on fait les bébés ?
Demandez à Erin, avec un peu de chance elle ne saura pas répondre.

My Story

Il suffit d'un rien, d'un instant aussi fugace qu'un battement d'aile de papillon pour transformer une vie. Une matinée d'été, une journée ordinaire avant que le vent ne tourne, que tout aille de travers. Un homme entre dans une banque, fait la queue innocemment et lorsque son tour vient, dévoile une arme cachée sous son blouson.

- Tout le monde à terre ! Couchez-vous, maintenant !

Un braquage en direct, quel merdier...

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- Centrale à toutes les voitures. Un homme armé braque une banque sur Main Street. Il y a des civils à l'intérieur. Mobilisation générale.
- Ici patrouille 17 à Centrale, un de nos hommes est à l'intérieur. L'agent Raynerson est dans la banque.

La peur, l'adrénaline, l'envie de vivre. Damon scrute tour à tour les otages. Les regards en sa direction se veulent insistants. Ils savent qu'il est policier, ils le trahissent. "Bordel un flic, c'est bien ma veine ! Lève toi, sans geste brusque !" Le jeune homme s'exécute, lentement. "Tu vas déposer ton arme au sol, tout doucement, sinon je te bute !" Damon déglutit, il porte sa main à sa ceinture. "Stop ! Lève les mains en l'air, je vais m'en charger moi-même." Il acquiesce, obéit. Dans le dos du braqueur, un bébé pleure, attire son attention. Il tourne la tête, quitte le policier du regard. Tout s'accélère, le pouls, la respiration. L'angoisse balaie les pensées. Dégainer, ôter le cran de sureté, mettre en joue, tirer. Il l'avait fait des centaines de fois à l'entrainement. Il ne lui fallait que trois, non, deux secondes. Damon tente sa chance, son unique chance, il prend son arme en main... *Pan*. Un silence funèbre succède au bruit sourd de la détonation. Devant une foule pétrifiée, Damon s'écroule. Le reste n'est qu'une succession de flashs sans queue, ni tête. L'enfer.

- Il faut le transfuser, il perd trop de sang !
- Comprimez, comprimez, arrêtez cette hémorragie !

...

- Ventilez ou il ne supportera pas le voyage jusqu'à l'hôpital !
- Choc hypovolémique ! On va le perdre ! Injectez lui 15mg d'épinéphrine ! Tiens le coup, mon grand.

...

- Votre petit-ami a reçu une balle dans le plexus solaire. Les organes vitaux ont été épargnés mais les dommages collatéraux sont importants. Il... Mademoiselle ? Vous ne souhaitez pas rester auprès de lui ? Mademoiselle... Mademoiselle ?

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J'ai fait la liste de ce qu'on ne sera plus
Quand tu danses, quand tu danses
Mais que deviennent les amoureux perdus
Quand tu danses, y songe-tu ?

Damon a eu une enfance des plus banales. Second enfant d'une fratrie de trois, il apprit à grandir entre un grand frère protecteur et une petite sœur à couver. Il avait le rôle que certains considèrent d'ingrat mais il s'en fichait. Il aimait profondément sa famille et cela primait sur tout le reste. Depuis toujours, il était inséparable d'une jolie Erin. Leurs parents étaient des amis proches, Erin et Damon naquirent durant la même année, naturellement ils passèrent une grande partie de leur enfance ensemble. Oui, ils étaient réellement inséparables. Qui aurait-pu imaginer à cette époque, quel couple formidable les deux bambins formeraient ?

Tout commença à l'âge de sept ans de Damon, lorsqu'Andrew hurla à gorge déployée à son anniversaire: "Damon est amoureux ! Damon est amoureux ! Il a fait des bisous à Erin !". L'accusé devint rouge écarlate et courut s'enfermer dans sa chambre, laissant derrière lui d'innombrables: "Je n'suis pas amoureux ! Je n'suis pas amoureux ! Je n'suis pas amoureux !". Qui sait si l'on peut parler d'amour à l'âge de sept ans... Y-a-t-il véritablement un âge pour tomber amoureux ? Peut être, peut être pas... Quoi qu'il en soit, Erin et Damon continuèrent à se rapprocher et quelques semaines après, ils clamaient leur amour haut et fort. Tout leur entourage s'accordait à dire qu'ils étaient mignons. Il n'y avait rien d'autre à ajouter. Ils n'étaient ni véritablement soudés, ne ressemblaient en rien à un couple mais ils étaient heureux, n'était-ce pas l'important ?

Les années passèrent, laissant le trio aborder l'adolescence non sans péripéties. Damon était un garçon séduisant, mais malheureusement pris. Il ne faillit jamais à la dévotion qu'il portait à sa petite amie. Elle incarnait tout son bonheur depuis déjà tant d'années. Collège et lycée ne furent qu'une mince difficulté pour le jeune Raynerson qui affrontait les examens avec une facilité non négligeable. Au fond de son cœur, son destin était déjà tout tracé. Depuis toujours il voulait être policier. Peut être était-ce pour l'action et l'adrénaline, le zèle de la justice ou l'enthousiasme de l'uniforme... C'était sa voie, il en était certain. Et dès la fin de ses études secondaires, il entra dans le corps de la police et s'engagea à faire respecter l'ordre et la loi.

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- Il faut que tu comprennes. C'est difficile pour tout le monde, mais la mère d'Erin et moi, nous nous aimons. Il faudra que vous l'accept...
- Non ! Non, il n'y a rien à accepter ! Non, je ne comprends pas ! T'es qu'un sale égoïste ! Tu ne penses qu'à toi-même ! T'as pensé à maman à qui t'as brisé le cœur ? T'as pensé à Andrew qui cache ton secret depuis le début ? T'as pensé à Camelia qui vient de perdre ses parents ? Et à moi ? T'as pensé à moi, à mon couple ? T'avais pas le droit de me faire ça ! T'avais pas le droit de faire d'Erin ma demi-sœur ! T'es qu'un sale enfoiré, t'as enterré ton rôle de père !
- Damon, reviens !

La porte claqua dans le dos du garçon. Il avait alors dix-huit ans et sa famille venait de voler en éclat. Depuis quelques mois déjà, son père entretenait une relation secrète avec la mère de sa petite amie, la mère d'Erin. Andrew et lui l'avaient découvert rapidement mais ils avaient gardé le secret, pour préserver Camelia et leur mère qui n'était pas prête pour cette nouvelle. Tout leur monde s'effondra lorsque leur père demanda le divorce. Il voulait démarrer une nouvelle vie avec son amante, recommencer à zéro sa vie amoureuse. Erin devenait la demi-sœur de Damon. Sa mère déménageait à l'autre bout du pays. Ils se retrouvaient à cinq dans cette grande maison, plus froide que jamais. Camelia ne supporta pas cette situation. Là où les deux frères adoptèrent le tact qui s'imposait - avait-il seulement le choix face à sa belle-mère (dans tous les sens du terme) - leur jeune sœur amorça une croisade dans le seul but de mener la vie dure à la nouvelle arrivante. Chaque jour, elle s'efforça à lui mener une existence détestable, jusqu'à ce que leur père craque. Il la mit à la porte, sans nulle concession, l'envoyant vivre loin, chez sa mère. Damon vécut très mal cette séparation, songea à en faire de même, mais son emploi et son couple ne lui permettaient pas cette liberté. Il s'écrasa encore une fois.

Erin trouva quelques temps plus tard un boulot provisoire en tant que professeur de danse. C'était sa passion depuis toujours, elle était une ballerine exceptionnellement douée et plus encore, une danseuse aux multiples facettes. Elle avait partagé avec Damon cette passion qu'il ne découvrit qu'à ses côtés car le rude policier, adepte des sensations fortes et des sports physiques n'avait nulle ambition dans la musique et ses dérivés. Pourtant, lorsqu'Erin l'invitait à danser, il se contentait de lui obéir et de suivre ses pas, apprenant au fil du temps à mener et prendre les devants. Elle exprimait plus par ses mouvements gracieux que par de simples paroles. Chaque étreinte, chaque pas, chaque porté reflétait sa fougue et sa passion, son amour infaillible pour lui. Grâce à cette nouvelle rentrée d'argent, ils purent prendre véritablement leur indépendance, quittèrent le cocon "familial" pour s'installer ensemble dans un appartement.

Les premiers doutes survinrent peu de temps après l'emménagement. Était-ce trop tôt ? Ou peut être s'étaient-ils connus trop tôt ? Il n'en savait rien. Était-ce normal dans un couple de douter ? Était-ce un rite de passage ou allait-il finir comme son père et briser le cœur à sa petite amie ? Pourquoi se posait-il toutes ces questions ? Il l'aimait, il le savait au plus profond de lui-même. Cependant... Une certaine monotonie s'installa. L'impression d'être un couple vieux d'une cinquantaine d'année... D'avoir déjà traversé toutes les péripéties de ce monde. De s'ennuyer. Il cacha ces sombres pensées au fond de son être. Il n'avait pas à douter, elle était une femme formidable. Il était plus à envier.

Survint alors le braquage, l'incident...

Je crois bien que j'aurai besoin de te voir
Quand tu danses, quand tu danses
Sans te parler, ni déranger, mais te voir
Quand tu danses, y songe-tu ?

Ses premiers véritables souvenirs remontèrent à l'hôpital. Il se réveilla dans une chambre en compagnie d'une jeune femme. Ses traits étaient flous, brouillés par les drogues antalgiques qui s'infiltraient dans son organisme par la voie veineuse à son avant-bras. Il appela plusieurs fois "Erin, Erin" mais ne comprit jamais sa réponse. Les jours suivants, elle revint. Chaque jour elle était là. Camelia. Elle était revenue pour lui. Après cinq longues années sans nouvelle, elle était revenue lorsqu'elle avait appris sa blessure. Elle était méconnaissable, mais la joie de la retrouver balayait toute autre forme de pensée. Elle lui avait tellement manqué.

Mais n'être plus rien après tant, c'est pas juste
Quand tu danses, y songe-tu ?

Peu à peu, son état se rétablissait, jusqu'à ce qu'il reçoive le feu vert des médecins et put enfin quitter l'hôpital. Il retourna à son appartement, y découvrit une Erin effarée, noyée dans le chagrin et les regrets. Elle n'avait pas pu rester auprès de lui. Elle était venue le premier jour mais avait pris la fuite face à la vision de son petit ami rongé par les blessures, les drains et autres dispositifs médicaux. Elle avait paniqué et la honte l'avait empêchée de remettre un pied dans l'hôpital. Pas une fois elle n'était venue le voir. Il lui assura que ce n'était rien, qu'il comprenait. Peut être comprenait-il vraiment d'ailleurs. Ce n'avait pas du être facile. Il l'admettait. Pourtant, au fond de lui, il était blessé. Cette plaie le rongeait de l'intérieur, ravivant un conflit dans son cœur qu'il avait cru enterré à jamais. Ses sourires camouflèrent son chagrin. Un couple ne pouvait pas vivre que de quelques pas de danse. Aucune valse ne valait la force de véritables sentiments. Était-ce... fini ?

Toutes les peines, toutes, contre une seule de nos minutes
Mais que deviennent les amours éperdues ?
Quand tu danses, y songe-tu ?

Paroles de J.J. Goldman || Quand tu danses

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