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 Kyran → i do what i want when i feel like it

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Kyran O'Lanigan
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MessageSujet: Kyran → i do what i want when i feel like it   Kyran → i do what i want when i feel like it I_icon_minitimeSam 3 Aoû - 11:03


Kyran Bronn O'Lanigan

« Il n'y a que dans les contes de fées qu'il suffit de s'aimer. »

Faut que je me présente, c’est ça ? Et si j’en ai pas envie d’abord ? Ouais bon, ça va, j’ai compris. Je m’appelle Kyran. Kyran Bronn O'Lanigan. Et j’ai vu le jour à Wexford, le 24 novembre 1987. Comment ça, ça m’fait quel âge … tu n’sais pas compter, c’est ça ? C’est moche. J’ai 25 ans et toutes mes dents, enfin je crois. D’après ce que je sais, je suis irlandais par mon père et français par ma mère. D'ailleurs, tout comme ma soeur, je suis bilingue.. Ah, c’est que t’es cash toi. Eh bien figures-toi que je suis en couple avec la plus belle rousse de l'univers et que j’aime les femmes, enfin non. Je n'aime que ma belle. Oh je t’ai pas dit ! Je travaille dans une société publicitaire. En gros, je cherche des idées de slogans et d'accroches pour que les produits de nos clients se vendent le mieux possible. Et quel est mon groupe ? C’est une très bonne question … je pense que j’appartiens plus aux i'll be there for you.

Tell us more about you ;
Noël en famille ?
Quelle corvée !
Quel bonheur !
Un jour comme un autre.
Euh je sais plus, j'ai oublié. Merci la morphine.

Sans vous, votre famille...
Quelle famille?
Elle s'en sortira très bien.
C'est peine perdue.
Ils trouveront bien quelqu’un d’autre sur qui se reposer.

Si vous deviez comparer votre famille à une célèbre famille ; vous seriez plutôt :
Les Ewing, un chapeau de cowboy et des guns à la place des yeux, on est né pour s'éclater les dents.
Les Ingalls, tout est beau, tout est joli. On est toujours d'accord, et quand on ne l'est pas, on fait la paix autour d'une tarte et d'un air de violon.
Friends, comme les six héros de la célèbre série, vous n'avez pas pu choisir votre famille, mais plutôt vos amis. Et c'est sans doute mieux comme ça.
Les Grimes, la vie n'a pas toujours été évidente pour vous. Beaucoup de drames, de pertes, et pourtant, vous vous serrez les coudes comme vous pouvez.
Les Clarke, votre famille n'est qu'un pâle souvenir de la vie d'autrefois. Vous êtes seuls par choix ou par obligation.

Si vous aviez pu choisir un métier :
Ingénieur : vous êtes un génie vous le savez.
Archéologue : Harrison Ford n'a qu'à bien se tenir.
Astronaute : vous avez la tête dans les nuages.
Artiste : vous êtes une rock star et c'est tout.

Quelle est votre idylle idéale ?
Chuck & Blair : du sang, des pleurs, mais une belle fin.
Blanche Neige & Le Prince Charmant : un amour destiné.
Chandler & Monica : des meilleurs amis devenus amants.
Katniss et Peeta : se faire prendre à son propre jeu sans s'en rendre compte.
Quel a été le moment le plus embarrassant de votre vie ?
« Je dirai que c’était à l’enterrement de Maman. Mon père s’est pointé complètement saoul, une bouteille sous le bras. Il a insulté chaque personne présente, y compris ma sœur et moi, a ensuite sauté dans la tombe qui n’avait pas encore été refermée et il s’est endormi comme une merde sur le cercueil de ma mère. Le plus embarrassant dans l’histoire, c’est qu’il s’est endormi … encore il aurait pleuré, crier à la mort, ok. Mais non, il s’est endormi. Et pour l’sortir de là, j’vous dis pas l’horreur. »

Si vous pouviez être un personnage Disney, lequel seriez-vous et pourquoi ?
« Je pense que je serai Abu. Vous savez le petit singe qui suit Aladdin partout. Pourquoi ? Eh bien, d’abord parce que je le trouve vraiment mignon et aussi parce qu’il a beau être un animal, il est intelligent et malin. Pourtant, il tombe dans tous les pièges quand il s’agit de trésors. Et puis, il ferait n’importe quoi pour Aladdin, il se méfie de toutes les personnes qui s’approchent d’eux et à juste titre. Je sais pas, je l’adore. Je trouve qu’on a une mentalité assez similaire. J’aime les jolies choses, je ferai n’importe quoi pour ceux que j’aime et je suis un petit peu jaloux. J’vous dit, on est pareil. »

Comment fait-on les bébés ?
« Je ne suis pas sûr d’être le mieux placer pour répondre à cette question. Bien sûr, je sais comment on fait les bébés mais j’pense qu’en pratique c’est pas aussi simple qu’il n’y parait. Après tout, ça fait des mois qu’on essaye d’avoir un bébé avec Alys mais rien.  Quand je pense que pour certains, il suffit d’une fois … et d’une erreur en plus pour que ça fonctionne. Grrr … ça m’énerve ! Pour faire des bébés, faut que le papa sème une graine dans la fleur de la maman. Et pouf ! Au bout de neuf mois, la petite graine donne un bébé. »

Si vous deviez choisir une destination pour vos prochaines vacances, quelle serait-elle et pourquoi ?
« Je pense qu’Alys sera d’accord avec moi si je dis que si nous devions partir, nous irions dans les Caraïbes. L’Irlande, c’est charmant mais niveau température, on est quand même loin de la canicule. Je rêve de palmiers, d’eau turquoise, de faiblir sur la plage les doigts de pieds en éventails. Et puis, je pense que ça nous ferait du bien de partir un peu de Wexford. D’ailleurs, ce n’est pas une si mauvaise idée. J’vais y réfléchir, ça ne règlera peut-être pas tous nos problèmes mais au moins, ça nous donnera du temps pour notre couple. On travaille trop. »

Behind the screen ;
Pseudo/prénom : Edoxe/Marine.
Avatar : Kit Harington. I love you
Âge : 18 ans.
Présence : quasiment tous les jours. Kyran → i do what i want when i feel like it 3915845447
Comment trouves-tu le forum ? hm awesome ! Kyran → i do what i want when i feel like it 2680782864 
Où l’as-tu connu ? dans la culotte de maxxie. siffle 
Le mot de la fin : je m'enfilerai bien une assiette de sushis ! Kyran → i do what i want when i feel like it 1933675416Kyran → i do what i want when i feel like it 2598960201


Dernière édition par Kyran O'Lanigan le Lun 5 Aoû - 12:47, édité 4 fois
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Kyran O'Lanigan
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MessageSujet: Re: Kyran → i do what i want when i feel like it   Kyran → i do what i want when i feel like it I_icon_minitimeSam 3 Aoû - 11:10


La vie, ce n'est pas juste perpétuer un souffle,
c'est surtout les moments qui vous coupent le souffle ;


Debout, les mains jointes devant moi, je regarde le sol. Je n’aime vraiment pas les enterrements. Ça ne fait que me rappeler Maman et comment mon père s’est ridiculisé devant tous ses amis, il y a quelques années. Je n’imagine même pas ce que Jo doit vivre … ni comment elle peut manquer de chance à ce point. Je ne suis pas croyant mais si je l’étais, je crois que j’en voudrai à Dieu de lui faire subir autant d’épreuves, à elle et sa famille. Moi, je ne compte pas. Je m’en fiche de souffrir surtout que ma douleur n’est pas la même que la sienne. Elle a perdu sa mère, son père est un ivrogne et maintenant son mari lui a été pris. Je soupire silencieusement en écoutant le prêtre débiter tout un tas de paroles que je juge inutile. Une main se pose sur mon bras. Alys. Bien sûr que c’est elle. Je lui souris tristement alors qu’elle me fait signe de regarder en face de moi. De l’autre côté du cercueil se trouve la famille de Joshua. Ils sont tous immobiles, le regard vide, sauf un. Jules tremble de tout son corps mais personne ne semble vraiment s’en rendre compte. Soudain, il se retourne, se fraye un chemin entre les personnes présentes et s’éloigne en trottinant. Je romps les rangs et m’éloigne discrètement dans sa direction. J’arrive bientôt jusqu’à lui, il est assis contre un arbre, sa tête dans ses bras. Je m’accroupi devant lui posant mes mains sur ses coudes.
Postier. Ce n’est pas vraiment le job de mes rêves mais bon, ça paye c’qui faut pour c’que c’est. C’est pas comme si livrer des colis toute la journée était fatiguant et puis, j’dois avouer que je préfère encore ça que de rester à la maison avec Papa qui boit comme un trou. Le point positif, c’est qu’il est pas violent. Non, c’est un vrai pot de colle. Un pot de colle bisounours qui plus est. Pathétique. Je ferai peut-être mieux de demander à Jo si je ne peux pas crécher chez eux. Elle me l’a dit elle-même, ils ont un lit de libre. Bref, j’en étais où ? Colis pour Mr Jordans dans les Fairways. Le paquet étant relativement lourd, je le laisse dans la camionnette. Je m’avance dans l’allée puis appuie lourdement sur la sonnette. J’entends un gros fracas, un cri et puis soudain, la porte s’ouvre. C’est un gamin qui se tient sur le seuil, il me regarde avec de ses petits yeux verts mais n’ose pas parler. Je ne peux m’empêcher de remarquer les bleus sur ses bras ainsi que la grosse coupure qu’il a au front. Il essuie d’un revers de manche le sang qui lui coule dans les yeux et tente un sourire maladroit. « Bonjour bonhomme, tu/ » Un homme baraqué se pointe à la derrière le garçon, pose sa main sur son épaule et le tire en arrière. Ce dernier se laisse faire et disparait à l’intérieur de la maison. « C’est vous l’baby-sitter ? J’m’attendais à une donzelle … » Hein ? J’ai un mouvement de recule puis sans savoir pourquoi, je m’avance vers le gars en lui tendant la main. « C’est ça, c’est moi. Gilles, monsieur. » Il me regarde de haut en bas d’un air méfiant avant de serrer la poignée de main que je lui tends. « Bien, j’serai rentré pour dix-neuf heures trente. » Le type se tire et je soupire en entrant dans la maison. Qu’est-ce qu’il m’est passé par la tête encore … Je cherche le garçon de tout à l’heure des yeux sans succès. « Youuuhouuu … » Rien. Bon, bah j’vais me balader, hein. On verra bien où je finis. Je n’ai pas erré bien longtemps, il est à quatre pattes dans la cuisine en train d’astiquer une grosse flaque de confiture aux milieux des bouts de verre. Je m’approche brusquement de lui mais il prend peur et fait un bond en arrière. Je m’accroupi alors en douceur, les bras écartés comme si j’étais un épouvantail. « Hey … je ne te veux pas de mal d’accord ? » Il hoche la tête avant de se remettre à nettoyer le sol. J’arrête son geste. « Comment tu t’appelles ? » Il me regarde surpris puis baisse rapidement les yeux. « Jules. » J’attrape la serpillère qu’il tient fermement dans ses mains et la pose de côté avant de me relever. « Jules, j’aime bien. Moi, c’est Kyran. Viens avec moi, on v/ » Jules s’éloigne soudainement de moi, on dirait qu’il a peur. Il me fuit. « Gilles … » Ah oui, merde. Il a entendu. « Hm oui … en fait, je m’appelle pas Gilles et je suis pas baby-sitter. J’ai dit ça à ton père pour que je puisse m’occuper de ta blessure. J’suis postier en fait … j’devais livrer un colis à cette adresse pour m’sieur Jordans. » Le garçon me regarde avec de grands yeux. Oui, j’ai menti. Je sais … pas besoin de faire cette tête-là. Il touche son front comme s’il n’avait même pas réalisé qu’il était blessé puis relaisse tomber son bras le long de son corps. « Monsieur Jordans, c’est le monsieur d’à côté. Ce n’est pas la bonne maison. » Il marque une pause puis me sourit tristement. « … et c’est pas mon père. » Je lui rends son sourire un peu maladroitement. Serait-il en famille d’accueil ? Jo me parle souvent des enfants dont elle s’occupe, mais je n’aurai jamais pensé que je rencontrerai un enfant de l’état ailleurs qu’avec elle. « Viens, on va nettoyer ta blessure et mettre un pansement. » Jules attrape ma main et me suit dans la salle de bain.

Je crois que je n’ai jamais été aussi paniqué de toute ma vie. Je tambourine sur la porte d’entrée des Myles avec acharnement. A tel point que lorsque Joshua ouvre la porte, c’est limite si je ne lui tombe pas dessus. « Jo ! Où est Jo ?! » Il recule d’un air à la fois surpris et agacé pour me laisser entrer. « Moi aussi, je suis très content de te voir Kyran. » Je lève les yeux au ciel. Eh merde, Jo va gueuler, j’avais promis d’être plus agréable avec son mari. Tant pis. T’façon, il est jamais là au bon moment lui aussi ! « Désolé mec mais c’est vraiment important. J’me pointerais pas à une heure pareille, si ça ne l’était pas. Tu l’sais … » Ouais, non. En fait, il n’le sait pas. J’me pointe toujours à des heures pas possibles quand il est là … Rah puis zut. Il hausse les épaules, ferme la porte derrière moi et part se vautrer dans le canapé. Ouais, c’est ça. Restes-y. Je n’ai rien contre lui … Nooooon. Mais bon, il est toujours dans mes pattes quand j’veux voir ma sœur, c’est agaçant. Ouais, je sais, ils sont mariés et tout. Ils ont même une petite fille que j’adore d’ailleurs mais là n’est pas le sujet. Je dois voir Jo. Je monte les escaliers en grande trombe sans me soucier de ma nièce qui dort surement. J’entends d’ailleurs Joshua pester. Oups. Je continue mon chemin sur la pointe des pieds mais je fais encore plus de bruits. Rah les vieilles maisons avec leur fichu parquet de hfgudfhfk ! Je passe ma tête par la porte de sa chambre. « Jo ? » Pas de réponse. Je me faufile jusqu’au lit, me débarrasse de mes chaussures et m’allonge à côté d’elle. « Johanna ? Tu dors ? » Toujours pas de réponse. Je commence à lui enfoncer mon doigt dans sa joue. Une fois. Deux fois. Trois fois. Quatre … Ah ! Elle grogne ! « Humph … » On y est presque. Je roule sur le dos et tend mon bras. L’interrupteur ? Attrapé. La lumière ? Allumée. Ma sœur ? Elle va me tuer ! « Bronn … qu’est-ce que tu fous ?! » Mais je te réveille pardi ! Ça me fait toujours bizarre de l’entendre m’appeler Bronn. C’est comme ça que m’appelait Maman. D’ailleurs, je pense que c’est pour ça que Jo le fait aussi. Mais on s’en fou ! « T’énerves pas d’accord. C’est ultra-méga-important ! » Elle cligne péniblement des yeux en se redressant, je fais de même et termine en tailleur en face d’elle. « Bon d’accord mais baisse d’un son, tu vas réveiller Fiona. » J’hoche la tête. « Bien, je t’écoute. » J’attrape l’une de ses mains et je commence à jouer avec tout en lui racontant ma folle journée. Je lui parle de Jules, de sa maison d’accueil, de ses bleus, de sa blessure et de tout ce qu’il m’a raconté jusqu’à ce que son tuteur rentre. C’est un très gentil garçon, très timide et vachement fragile mais il vaut de l’or ce bonhomme. « Dis-moi … le type, il attendait une nana pour garder ce Jules. T’as fait quoi quand elle s’est pointée ? » T’es sérieuse ?! Je te raconte une histoire de fou comme celle-là et y a que ça qui t’intéresse ?! Mais NUL ! « Bah je l’ai payée pour faire comme si de rien était … mais tu m’écoutes quand je te parle ?! J’te parle d’un gamin en maison d’accueil qui subit des maltraitances et toi, tu/ » Jo pose sa main sur ma bouche pour que la ferme. « Fais gaffe à c’que tu vas dire ! Pour l’instant, je ne peux rien faire. Il est quatre heures du mat’ et tout ce que je pourrai faire, c’est attirer des problèmes à ce gamin. Demain, j’irai demander à m’occuper de son cas et je te tiendrai au courant. » Je souris. Je ne sais pas pourquoi je me suis attaché à ce gosse mais une chose est sûre, je ne pouvais pas rester là sans rien faire. « Tu verras, il est adorable. » Jo sourit à son tour et m’embrasse sur la joue avant de se recoucher. J’ai compris le message, je m’en vais. J’éteins la lumière, attrape mes chaussures en sortant et m’assois dans les escaliers pour me les remettre en pieds. Joshua passe justement par-là, j’en profite pour m’excuser. « Sorry pour l’intrusion. » Il soupire en riant. « Oh t’en fais pas, je commence à m’y habituer. » Je lui tire la langue. « Tu verrouilleras la porte en partant ? Je vais me coucher. » Je lève mon pouce en l’air et lui fait un clin d’œil. Il pouffe de rire, me sert la main puis disparait derrière moi.

Un an a passé depuis la fameuse nuit où j’ai débarqué chez ma sœur, et je ne regrette absolument pas. Après quelques négociations, il a été convenu que Jules nécessitait une maison permanente mais qu’en attendant de lui trouver une bonne famille, il serait placé en foyer pour jeunes garçons. Jo était folle de rage qu’on le renvoi encore une fois dans un de ces endroits après tout ce qu’il avait vécu. C’est là que j’ai souligné le fait qu’ils avaient une chambre de libre. Bizarrement, ça a fait tilt. Johanna m’a fichu dehors pour discuter avec Joshua. Ahah ! Elle savait que si j’étais resté, son mari se serait senti obligé, je suis trop persuasif ! Héhé. Mais peu importe, il a dit oui. Il a accepté de prendre Jules sous son toit. Fiona avait toujours rêvé d’avoir un grand frère et Jules … Jules avait toujours rêvé d’avoir une vraie famille. Il était servi. « Nous sommes réuni en ce jour pour officialiser l’adoption de Jules par la famille Myles/ » Eh, minute papillon ! Je passe devant ma sœur en agitant la main sous le nez du juge. « Myles-O’Lanigan, s’il vous plait ! » Non mais attends, on va pas m’oublier en plus ! Jules et Fiona se mettent à rire alors que le patriarche me scrute derrière ses lunettes qui lui tombent sur le bout du nez. « Bien … est-ce que la famille aimerait dire un mot ? » Chacun, l’un après l’autre, nous exprimons à quel point nous aimons Jules et combien nous sommes heureux de l’accueillir dans notre famille. Les yeux de Jules sont remplis de larmes et le voilà qu’il vient se loger dans mes bras. « C’est grâce à toi tout ça. Merci. » Je resserre mon étreinte sur lui et l’embrasse sur le crâne. Joshua fronce soudainement les sourcils. « Dis-moi Kyran, tu nous as raconté je ne sais pas combien de fois l’histoire de votre rencontre à Jules et toi, mais tu ne nous as jamais dit ce que tu avais fait entre le moment où le gars est rentré et le moment où tu as débarqué chez nous. » Ah … oui, en effet. Tous les yeux sont soudainement braqués sur moi et je me sens un peu gêné. Je passe ma main derrière ma tête en souriant bêtement. « Hm … j’ai ramené la camionnette à mon boss et avant d’me faire virer, j’ai démissionné. Et … j’ai passé toute la soirée à chercher un appartement et un boulot qui paye assez bien pour pouvoir prendre Jules avec moi … Sauf que bah, j’ai aucune qualification alors bon, j’ai été chercher Jo. » Je sais pas trop pourquoi mais ma sœur et son mari pouffent de rire alors que Jules me sert un immense sourire. Eh oui, bonhomme. Si j’avais pu, je t’aurai pris avec moi. « Bienvenue dans la famille. » Eh hop, câlin collectif.
Accroupi en face de Jules, j’attends silencieusement. Je n’ai pas besoin de parler pour qu’il sache que je suis là avec lui. Au bout de quelques minutes, il finit par lever la tête. Le visage trempé de larme et tordu par la grimace d’un gamin qui pleure, il me regarde implorant. « Dis-moi pourquoi … pourquoi tous les gens que … que j’aime finisse tou … toujours par mou … mourir ?! Pour … Pourquoi ?! » Je tends mon bras et du bout des doigts, j’essuie ses larmes. Le voir dans cet état me rend malade, je passe soudainement ma main derrière sa tête et la tire en avant. Il finit dans mes bras et explose de plus belle. Au loin, je vois Fiona qui s’approche. « Est-ce que ça va ? » murmure-t-elle. Je secoue la tête. Jules se sent responsable mais pourtant, il n’y est pour rien. Ce n’est pas de sa faute si un chauffard ivre à grillé un feu rouge et à fauché son père sur le passage piéton. C’est la vie … aussi injuste soit-elle. Fiona s’accroupie à son tour et tire Jules vers elle. Elle est la plus jeune et pourtant, c’est elle qui prend soin de lui. Il a vraiment de la chance de l’avoir. « Maman a besoin de toi. Je vais rester avec lui. » Je regarde au loin, Jo n’a pas bougé d’un millimètre. J’hoche la tête, embrasse Fiona sur le front puis me lève. Le temps que j’arrive jusqu’à ma sœur, Alys est déjà avec elle. Je lui souris comme pour la remercier puis me place face à Jo. « Jules est avec Fiona … » La cérémonie est terminée et il ne reste plus que nous. « Jo ? Regarde-moi. » Le regard dans le vide, elle semble absente, je ne suis même pas sûr qu’elle m’entende. La dernière fois que je l’ai vu comme ça, c’était à l’enterrement de Maman. « Tu pourrais ramener les enfants à la maison ? Je m’occupe d’elle. » La jolie rousse acquiesce et s’éloigne alors que je prends ma sœur dans mes bras. Elle réagit enfin. Elle me repousse, me frappe le torse de toutes ses forces mais je ne la lâche pas, je la maintiens le plus fermement possible et au bout d’un moment, elle finit par se calmer … elle fond en larmes.
« Bronn, t’es là ?! » J’ouvre péniblement les yeux alors que quelqu’un m’appelle. Maman ?! Je me précipite dans les escaliers, les dévale en manquant de tomber et débarque dans le salon. Ah … c’est Johanna. « … J’ai cru que c’était Maman. » Elle sourit avant de faire comme si de rien était, elle a l’air trop heureuse pour se laisser rattraper par les morts, c’est rare. « J’ai une surprise ! » Ah oui ? J’aime les surprises. Je me redresse soudainement, tous mes sens en alertes. C’est une console ?! Dis, c’est une console ?! Je me jette sur le canapé et Jo me dit de regarder derrière. Je me penche par-dessus les coussins, je m’attends à un gros paquet avec du papier cadeau autour mais non. Un bébé ? Elle m’offre un bébé ? Mais qu’est-ce que je vais faire avec ça, moi ? Aaaaaah ! Mais attends ! « Il est passé où ton gros ventre ? T’as fait un régime express ?! » Jo explose de rire puis elle se penche pour prendre le bébé dans ses bras. « Bronn, je te présente Fiona. C’est ta nièce. » Ma nièce ? Ça veut dire que je suis tonton ? Ah mais j’peux pas être tonton à onze ans quand même ! Bah si … mais non ! « Tu veux la prendre ? » Euuuuh, c’est-à-dire que … euh … non. Je recule au fur et à mesure que Jo s’approche de moi. Elle va me baver dessus, au secouuuurs ! « T’es vraiment un mec. » Bah oui, j’suis un garçon ! J’ai un zizi, j’ai des poils et je fais pipi debout. Pas de doute, j’suis un mec. Non mais ! « Papa l’a vue ? » Elle hoche la tête et elle a l’air contente. C’est bizarre. On parle bien de papa ? « Figure-toi qu’il était très content d’apprendre qu’il était grand-père. Il avait même pas remarqué que j’attendais un bébé. » Je soupire. Pas étonnant, puisque tu n’étais jamais à la maison. Attends une minute ! « Je vais pas partager ma chambre avec elle quand même ?! » Le visage de Johanna s’assombri. Elle repose le bébé dans son berceau puis s’assoit à côté de moi. « Bronn, je m’en vais. Je vais aller habiter avec Joshua. » Hein ? Quoi ? Nooon ! « J’ai dix-huit ans et Fiona a besoin de son papa. » Mais … Et moi ?! J’ouvre la bouche puis la referme. M’abandonne pas … « Ecoutes, tu pourras venir aussi souvent que tu voudras, on te gardera une chambre mais j’ai fait mon choix. » Je reste silencieux, je suis fâché. Je cherche une solution de la garder à la maison. Ah ! « Papa te laissera jamais/ » « Il m’a déjà dit oui. » Ah bon bah ok …

La sonnette retentit dans tout l’appartement. C’est bon, je viens pas la peine de s’exciter comme ça. J’ouvre la porte et baille aux corneilles. Une petite tête blonde me rentre dedans, pose ses deux mains sur mon torse et me pousse de toutes ses forces à l’intérieur. « Fiona, que me vaut ce/ » Elle me frappe, un bon coup de poing dans le ventre. Humph … Je l’ai su la première fois que je l’ai vu que cette gamine allait m’en faire voir de toutes les couleurs. « C’était en quelle honneur ? » Je la regarde se jeter dans le canapé et poser ses pieds sur la table basse. « T’es un mec. » Ah oui, en effet, c’est bien la fille de sa mère. Je soupire en m’asseyant sur le fauteuil en face de ma nièce. « Et c’est sur moi que tu te défoules parce que … ? » Elle lève les bras au-dessus de sa tête et roule des yeux. « Parce que t’es mon tonton Kiky et que Jules est trop à fond dans ses dessins, il m’écoute pas ! Grrr ! » J’explose de rire, elle a un sacré caractère. Je me lève pour aller chercher un pot de glace dans le frigo et une petite cuillère, puis je reviens dans le salon et tends le tout à la petite Fiona. « Défoules-toi là-dessus plutôt, tu veux. » Elle me tire la langue et commence à manger. « En fait, je pensais tomber sur Alys … j’ai besoin de conseils. » Je souris. « Elle n’est pas là, mais moi oui. Alors dis-moi. » Elle me regarde des pieds à la tête comme si elle évaluait mon potentiel puis finalement, elle se redresse, vire ses pieds d’ma table basse et y pose son pot de glace. Je reprends place en face d’elle, mes avant-bras posés sur mes cuisses et c’est parti. « Il y a un garçon que j’aime bien mais le problème, c’est que ma copine, elle l’aime bien aussi. » Oui et ? Elle me regarde avec de grands yeux, elle attend. Quoi, c’est tout ?! Rah les filles, j’te jure. Elles se compliquent la vie pour rien. « Ok et lui, laquelle de vous deux, il aime bien ? » « Bah aucune des deux. » Hm, ok … Alors je vois vraiment pas où est le problème. Je soupire. « En fait, t’es nul ! T’es comme les autres. » Wow, p’tit monstre, on se calme hein. « Hey, j’te permets pas. C’est juste que si vous l’aimez toutes les deux et que lui s’en fiche de vous, j’vois même pas c’qui bloque. Continuer à saliver quand vous l’voyez et puis voilà. L’point positif, c’est qu’vous saliverez à deux maintenant. » Pourquoi est-ce qu’elle se lève et pose ses mains sur ses hanches comme ça ? « M’ouais … tu connais vraiment rien aux femmes ! » Aux femmes ? Bah voyons ! « J’comprends rien aux gamines, c’est pas la même. » Oh là … Le regard noir qu’elle me fait. « Comment est-ce que tu m’as appelée ?! » Et voilà qu’elle fond sur moi comme une furie … aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah ! AU SECOUUUUURS !
Je sors Johanna de la voiture, elle s’est endormie quand on revenait du cimetière. Je la porte jusqu’à dans la maison, puis jusqu’à son lit. Jules et Fiona sont dans les bras l’un de l’autre sur le canapé alors qu’Alys est dans la cuisine à préparer un plat simple. Après avoir couché ma sœur, je vais voir ma princesse et la prends dans mes bras. « Tu tiens le coup ? » J’acquiesce d’un hochement de tête. Pour moi, le plus dur n’est pas vraiment d’avoir perdu un proche mais plutôt de voir toutes les personnes que j’aime dans un état pareil. J’appréciais Joshua, c’était un bon mari, un bon père et homme bien. J’ai passé de bonnes soirées en sa compagnie, c’est aussi grâce à lui que j’ai gravi les échelons dans la société, il m’a formé, m’a aidé. Je lui dois beaucoup. Mais je ne peux pas le pleurer comme les autres, je dois me montrer fort pour sa famille, ma famille. Car ils n’ont plus que moi maintenant. « Je t’aime. » Alys m’embrasse puis me sourit. Ça va aller, on va s’en sortir. « Alys … ne meurs jamais. » Elle pose son front contre le mien mais ne réponds rien.
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