Pseudo/prénom : Emie.
Avatar : Brittany Snow.
Âge : 18 y.o
Présence : Presque tous les jours.
Comment trouves-tu le forum ? jouliiiii.
Où l’as-tu connu ? sur bazzart, je crois.
Le mot de la fin : j'ai faim.

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[b]BRITTANY SNOW[/b] [color=#cc3333]Ҩ[/color] [i]Gwenaëlle E. Jackson[/i]

Assise sur la balancelle que son père a fait installer sous le porche de leur maison de vacances, la petite fille regarde les vagues venir se fracasser contre les rochers avec force. Le vent qui souffle lui donne un frisson qui parcourt sa colonne vertébrale entière, ce qui la pousse à resserrer le cardigan burberry trop grand pour elle qu'elle a piqué à sa mère en cachette, alors que cette dernière était occupée à lire dans le petit salon. C'est une chose qu'elle adore faire : voler les affaires de sa génitrice ou de sa grande soeur, humer le parfum qu'elles laissent. Dior pour sa mère, Yves saint laurent pour son aînée. Au loin, elle aperçoit ses deux cousins, Charles et Nicholas jouer au foot en compagnie de son frère, Aaron sur la plage. Non loin de là, Beverly, sa grande soeur, Chloé et Abigail sont occupées à discuter en cercle. Tous sont plus grands qu'elle et ne lui prêtent aucune attention : après tout, elle n'est âgée que de huit ans, alors qu'eux ont au moins dix ans. Bande de snobe. Elle ne peut pas s'empêcher de le penser, même si au fond, elle sait très bien que si elle demandait à son frère pour jouer au foot avec lui, il accepterait avec plaisir. Du moment qu'elle ne soit pas dans son équipe, il a horreur de perdre, trait de caractère qu'ils tiennent tous de leur père. « Tu viens ? » La voix de Sarah, sa cousine née seulement quelques mois avant elle la tire de ses pensées. Généralement, cette dernière ne se sépare pas de sa mère et y est collée comme si sa vie en dépendait. Mais pas cette fois-ci, bizarrement. Si habituellement, le soleil est déjà présent, aujourd'hui, on dirait qu'il a décidé de ne pas se montrer. C'est dommage, Gwenaëlle aime particulièrement l'Espagne pour ça. La chaleur, chose qu'elle ne connait pas à Londres. « Pour faire quoi ? » Finit-elle par demander à la jeune blonde lui faisant face, un sourcil haussé. Elle essaye de paraître neutre, bien que déjà, elle est prête à sauter en bas de la balancelle pour aller jouer avec Sarah qui, habituellement ne la regarde même pas. « Tu verras. » La petite fille tend sa main en direction de sa cousine qui la toise pendant quelques secondes avant de s'en emparer et de filer. Sans le savoir, elles viennent de sceller un lien unique. Un lien que Gwen ne partagera avec personne d'autre.

Assise à côté de Sarah, Gwenaëlle regarde son frère et ses cousins s'amuser dans l'eau, tandis que le soleil brille à nouveau dans le ciel. Pendant quelques secondes, elle ferme les yeux, se laissant bercer par le clapotis de l'eau contre les rochers non loin d'eux. Cependant, une ombre finie par lui cacher les rayons du soleil et elle fronce les sourcils avant d'apercevoir la silhouette de Nathan, le fils de la femme de ménage de ses parents. Aussitôt, elle se radoucit sous le regard curieux de sa cousine. Tandis qu'elle se relève, le petit garçon tend une main fermée dans sa direction, un sourire sur les lèvres. « Fermes les yeux. » Sans savoir pourquoi, la petite blonde s'exécute presque immédiatement. Après tout, elle a une confiance aveugle en lui et ils n'ont que huit ans. « Qu'est-ce que c'est ? » Elle tend sa main droite ouverte, attendant que Nathan y dépose son objet. A côté d'elle, elle entend Sarah se lever à son tour, surement par curiosité. Enfin, le jeune brun dépose un objet froid dans la paume de sa main et elle ouvre les yeux. C'est un coquillage. « Il est magnifique Nathan. » Un sourire se dessine sur ses lèvres et elle referme sa main très fort, de peur de perdre l'objet. « Comme tu pars demain très tôt, je me suis dis qu'il fallait que je t'offre un cadeau d'adieux... » Sarah croise les bras et hausse un sourcil, visiblement elle ne comprend pas le geste du petit garçon envers sa cousine. « De toute façon, vous allez quand même vous revoir l'année prochaine, non ? » Elle glisse la phrase de façon anodine, de sa voix cristalline. Une année entière, c'est long. Et plus Gwenaëlle allait grandir, plus ça allait lui paraître long.