L'histoire est totalement libre. Rien de trop extravaguant quand même.
Sully est né et a grandi à Wexford. Il connaît Oona depuis le collège et ils ont VRAIMENT fait les quatre cents coups ensemble donc Sully était un garçon turbulent! Dragueur, joueur, un peu violent, passionné, arrogant, bagarreur, jaloux, insolent... Il a beaucoup collectionné les conquêtes, il a trompé, il a blessé. N'hésitez pas à regarder ma fiche, notamment la partie "Chronobio" où j'ai listé les moments où Sully/Oona ont été ensemble vu qu'ils se sont séparés de nombreuses fois.
Pour ce qui est de l'histoire un peu plus récente, je vois bien Sully avoir fait ses études un peu loin d'ici. Quelque chose d'un peu sérieux donc ingénieur dans un quelconque domaine ou flic ça collerait assez bien, ça casse l'image du mauvais garçon. Sully a pas mal changé mais il reste toujours immature et fêtard comme avant. Simplement il prend peut-être plus à cœur son rôle de petit ami et de "protecteur" de sa petite famille. Sans être un papa modèle loin de là! Disons qu'il essaie pour l'instant..

oona cavanaugh △ personnage joué

Il fait froid, pourtant il ne se presse pas. Inutile de forcer le destin, de toute façon il arrivera bien à un moment où il n'aura plus le choix. Il devra frapper à la porte en bois peinte de rouge, il verra la lumière s'allumer dans le salon, le rideau trembler sur lui-même et la petite tête endormie d'Oona écarquiller les yeux de surprise. Elle hésitera un moment devant la porte. Jusqu'à 394 secondes, parce qu'elle aime ce nombre. Parce qu'elle est folle. Parce qu'elle ne lui résistera pas de toute façon.
Il frappe. Mais la lumière n'est pas éteinte, il est trois heures du matin mais Oona veille. Sans doute revient-elle d'une soirée ce que Sully n'avait pas prévu. Oona bourrée qui jetterait des éclats de rire comme des grelots tout autour d'elle. 394 secondes. Le verrou résiste un peu puis la porte cède. À peine vêtue, Oona se découpe dans le couloir sombre. Elle laisse entrer Sully sans parler. Ni bonjour, ni sourire. Comme si elle lui faisait payer, pourtant c'est elle qui est en tord. Du moins la dernière fois qu'ils ont été ensemble. Une journée éclair, elle n'a pas même pas tenu une journée avec lui avant de se retrouver sur le canapé avec son coloc. Comme si, d'instinct, elle ne pouvait s'empêcher de lui faire du mal. Il n'est pas blanc comme neige non plus, mais ça c'était avant. C'était avant quand se faire du mal leur faisait du bien, quand ils souriaient à tout et quand ils avaient peur de se lancer. « Nana.. » Presque deux ans qu'il n'a pas prononcé ce surnom. Deux ans qu'ils n'a pas revu les fossettes de son sourire, l'épi dans ses cheveux. Deux ans sans même rester amis. Une première peur eux.
Oona ne sait pas trop sur quel pied danser. Elle n'a pas oublié quel jour nous sommes. Elle n'a juste pas envie de lui souhaiter son anniversaire. Elle n'a pas non plus oublié le pari, mais peut-être que lui l'a oublié ? Elle aimerait bien sauter la case des retrouvailles embarrassées. Ça ne leur ressemble pas vraiment. Être ensemble, que ce soit en couple ou juste ami, a toujours été naturel pour eux. Pas besoin de se forcer, pas besoin de prendre des gants. Ils se connaissent par cœur sans jamais avoir cherché à se découvrir en premier lieu. « Allez, ramène toi, j'ai toujours de la tequila et on m'a offert une nouvelle chaîne hi-fi. » Sourire malicieux. Oona se glisse dans la cuisine en pressant au passage le bouton de la chaîne. La musique inonde la pièce, forte, vibrante, chaude. Lorsqu'elle revient, le nuage d'embarras s'est dissipé. Les yeux de Sully lui parlent à nouveau, elle est capable de lire la moindre pensée sans ciller, sans demander. Il s'affale sur le canapé pendant qu'elle sert deux petits verres. Il est ravi d'avoir pu sauter le grand discours pour passer directement à la célébration. Parler de sentiments et ouvrir son cœur, c'est pas vraiment son talent premier. Son talent c'est plutôt descendre les bouteilles et danser sur les tables. Oona le sait bien, elle attendait elle aussi ce moment. Elle se glisse entre ses bras, affalée sur lui comme ils l'ont toujours fait. Sully appuie son menton sur le sommet de son crâne. Ils ferment les yeux un instant. Ils ont encore beaucoup de choses à régler, mais tout ça peut bien attendre demain. Ils n'ont jamais été vraiment pressé par les détails. Le bruit du verre qui s'entrechoque en trinquant, c'est le début de la fête.


Sully et Oona se connaissent depuis le collège. Ils ont d'abord été les meilleurs amis du monde avant de sortir ensemble au lycée, puis de se séparer et se remettre ensemble un bon paquet de fois avant l'année dernière quand Sully est revenu vers Oona. Instinctivement, sans le dire, ils ont passé un accord cette fois là : c'était fini leurs amourettes de gosses et de faire semblant, ils étaient ensemble pour de bon. Sans tricher, sans se tromper. Sans se laisser effrayer par les conséquences de leur histoire. Parce qu'ils s'aiment depuis toujours, mais ils n'ont jamais eu le courage de renoncer à faire quatre cents coups, de renoncer à toutes les fêtes, tous les autres poissons dans l'océan. Ils n'ont jamais eu le courage de se lancer sérieusement parce qu'ils aimaient leur vie pleine de fêtes et de rebondissement et ça ne collait pas avec une véritable histoire entre eux. C'est pour ça qu'ils n'ont jamais été 'exclusifs' jusqu'à l'année dernière. Depuis an, ils ont accepté qu'on pouvait sortir avec son meilleur ami sans pour autant devenir de vieux adultes chiants avant l'heure. Ils sont loin d'être un couples modèles, leur leit motiv : s'amuser avant tout. Mais cette fois, c'est ensemble qu'ils s'amusent.
Enfin jusqu'à ce que Oona cache sa grossesse à Sully pendant les trois premiers mois. Elle l'a mis devant le fait accompli et il a beaucoup lutter pour ne pas prendre ses jambes à son cou. Ce n'était pas du tout prévu dans leur feuille de route. Avoir des enfants, s'installer ensemble, ça n'était pas pour cette vie là normalement. Mais leur fille, Scout, a un peu plus de six mois et ils ont décidé d'emménager ensemble récemment après beaucoup d'hésitation. Il leur manque toujours le mode d'emploi des parents idéals mais ils ont épaulé par beaucoup de gens et puis avoir une petite fille, c'est un peu mieux que d'avoir un animal de compagnie, non ? On peut jouer avec elle en espérant qu'elle comprenne ce qui lui arrive. Le seul problème, c'est qu'on ne peut ni l'éteindre, ni la laisser seule pour aller faire un concours de boisson à la soirée de Pete le samedi soir..!